Qu’est-ce qu’une peur ? Lire la suite « A l’écoute de mes peurs »
Claudie LACHAUD . Psycho- praticienne et formatrice EFT
Accréditée EFT International (AAMET ) Membre actif n° 19102970 .. Gére l'association EFT33 A portée de mains RNA : W332028909
Dans le cadre d’un développement personnel, sont proposés des ateliers à thèmes tout au long de l’année d’octobre à juin, une fois par mois, le mardi de 19 h à 21 h.
5 participants maximum par groupe.
Plusieurs dates seront proposées pour chaque thème .
Qu’est-ce que l’EFT ?
C’est une sorte d’acupuncture émotionnelle, sans aiguilles. Elle utilise les points d’acupuncture de la médecine chinoise (acupoints), selon laquelle les courants énergétiques parcourent le corps dans des circuits appelés méridiens.
Elle est dite thérapie psycho énergétique : psycho (on parle du problème, on se concentre dessus) et énergétique (on stimule des points d’acupuncture bien ciblés pour rétablir une circulation normale et fluide de l’énergie).
En effet, le postulat de base de Gary CRAIG est que :
Comment peut -on « désactiver » ? Une situation « difficile » à vivre, dans notre passé a entrainé instantanément une perturbation du flux de l’énergie de nos méridiens . C’est comme si nous avions subi un « court circuit » dans la fluidité habituelle et vitale de notre équilibre, lié au choc de la violence, de l’agression, de la douleur, du jugement ……
Ce « bouchon émotionnel » reste dans nos méridiens .Il s’y pose et entraîne stress, souffrance, déséquilibre et maladies.
Les tapotements agissent comme « un destop « émotionnel et fluidifient le flux de l’énergie bloquée par le bouchon . L’apaisement s’installe et désactive l’émotion qui lui était reliée .
Comment fonctionnent ces 2 actions conjointes ?
L’action 1 : Je verbalise
L’action conjointe 2 : je tapote
En résumé, l’EFT permet grâce à ces deux actions conjointes, de changer les réactions physiques, émotionnelles et somatiques, engendrées par des situations du passé ou du présent, ancrées en nous depuis l’enfance.
Quel point ? Son méridien1. Ce qu’il freine . 2.Ce qu’il renforcePoint Karaté : INTESTIN GRELE 1.Le manque de confiance en soi, le trac, la tristesse et le découragement 2. La confiance en soi, les performances en tout domaine (sportif, intellectuel, professionnel) Dessus de la tête : VAISSEAU GOUVERNEUR 1.Les tensions physiques, la difficulté à aller de l’avant 2. La force et la volonté, la concentration et l’énergie vitale. Coin des sourcils: VESSIE 1.Les peurs viscérales, le manque d’ardeur à agir et les séquelles lourdes 2. La force, l’intuition, le ressenti Coin de l’œil : VESICULE BILIAIRE 1.La rancune, la rage, la haine, la vengeance 2. La capacité à prendre des décisions réfléchies, à construire positivement Sous l’œil : ESTOMAC 1.Les soucis obsessionnels et les idées fixes, les dépendances, l’insatisfaction. 2.La juste expression des sentiments affectifs, l’équilibre dans le don et la réception. Sous le nez : VAISSEAU GOUVERNEUR 1.La timidité, la honte, la crainte de s’affirmer, la culpabilité, le remords 2. L’aisance, l’acceptation de soi, la capacité à vivre sans le regard des autres Sous la bouche : VAISSEAU CONCEPTION 1.Les remords, les regrets, les besoins de se punir 2.Le pardon, l’acceptation des événements du passé, la volonté d’aller de l’avant Clavicule : REINS 1.Les terreurs, les attaques de panique, l’agitation, l’affolement, les angoisses. 2. Le calme intérieur, la sécurité émotionnelle. Sous le bras: RATE PANCREAS 1.Le pessimisme, l’ennui, le défaitisme 2.La confiance en soi, le bien-être et le contentement Sous le sein : FOIE 1.Le désarroi, l’insécurité, la frustration, les doutes 2. Le dynamisme, la communication, l’élan vital |
Coin du pouce : POUMONS
1.La tristesse, les obsessions, les séquelles d’un lourd passé, le chagrin. 2. Le détachement à son passé Coin de l’index : GROS INTESTIN 1.Le besoin de contrôle, la rigidité, le besoin de ressasser les griefs 2. Le lâcher prise, le pardon et la clémence à soi et aux autres. Coin du majeur: MAITRE COEUR 1.Les sentiments d’infériorité, la soumission aux autres, la difficulté à faire des choix. 2.L’enthousiasme, la libre expression, l’indépendance Coin de l’auriculaire: CŒUR ET INTESTIN GRELE 1.L’instabilité émotionnelle, sentiment d’abandon, timidité, paranoïa 2.La sécurité émotionnelle, la stabilité et la joie intérieure Point de gamme: TRIPLE RECHAUFFEUR 1.Le besoin de s’isoler, l’emprisonnement affectif, le manque d’amour 2. La capacité à ouvrir son cœur et à s’aimer |
Lorsque l’on pratique une séance d’EFT, on va tout d’abord se concentrer sur une « situation qui nous met mal à l’aise ou sur une douleur physique ou émotionnelle. »
Pour envoyer un signal au cerveau, il est nécessaire de bien « cibler cette situation », d’où l’importance de se concentrer sur la situation. En psychologie, on appelle cela « l’exposition »
On va exprimer le malaise ou la situation, au moment le plus critique, le plus inconfortable.
Exemple :je me suis mis en colère avec mon fils car il est tout le temps devant son ordi.
Je cherche le moment où ma colère a été la plus forte. J’observe ce que cela me fait dans mon corps. J’évalue entre 0 et 10 l’intensité de mon ressenti.
C’est au moment où j’ai dit que le repas était prêt et qu’il n’a pas bougé. J’ai senti une forte envie de casser son ordi (colère) ou encore, j’ai senti une immense lassitude et un grand découragement. J’ai raté quelque chose dans son éducation.
Même si j’ai ressenti une forte colère (ou une grande lassitude) quand j’ai appelé mon fils à table, je m’aime et m’accepte comme je suis. (de 1 à 3 fois )
Cette colère ou cette lassitude (sur la tête)
Cette colère ou cette lassitude (début sourcil)
J’ai raté quelque chose (coin de l’œil)
Cette colère (sous l’œil)
Cette lassitude (sous le nez)
J’ai raté quelque chose (sous la bouche)
Cette colère (clavicule)
Cette lassitude (sous le bras)
J’ai raté quelque chose (sous le sein)
Les phrases de rappel sont ces petits mots que l’on va dire en changeant de mot à chaque point. La répétition des ces mots est indispensable. Pas besoin de faire de faire de grandes phases. Plus on va cibler le ressenti, plus le message envoyé au mental, au corps, à l’émotionnel vont être captés .
On observe ce qui se passe (d’autres ressentis, des idées nouvelles qui arrivent, des images …) et tant que l‘intensité n’est pas redescendue entre 0 et 2, on continue les rondes comme précédemment, jusqu’à ce que le ressenti soit parfaitement calme et serein.
Plus les phrases sont simples et ciblées, plus l’EFT agira vite.
Alors tapotez bien …….
Nous sommes tous des icebergs sur l’océan de la vie. La partie qui émerge de l’eau, notre conscient est souvent confronté aux vagues, aux tempêtes.La partie immergée, la plus importante, contient toute notre histoire, toutes nos blessures, celles que l’on a vécues, celles qui sont inscrites dans notre inconscient.
Les émotions négatives sont les vagues violentes qui submergent la partie visible de notre iceberg.Chaque vague provient de la partie immergée qui nous envoie des signaux pour se libérer.
Une colère qui jaillit est le signal d’une colère enfouie dans ces fonds marins.Le mental connait bien des stratégies pour que l’on évite de plonger. On continue à vivre dans la tempête, à « ramer « tant bien que mal, à se poser en victime des autres ou des événements.
Sommes nous destinés à vivre ces tempêtes sans pouvoir redonner à la surface de l’océan, le calme qui permet de naviguer en sécurité?
C’est notre corps qui nous donne le vrai signal d’alerte. Lorsque notre ventre se serre, notre plexus se bloque, notre gorge se noue, notre dos nous fait mal ou lorsqu’un mal être s’installe, voire une maladie, c’est notre partie immergée qui s’exprime, telles des bulles qui remontent à la surface de l’océan .
En allant à l’écoute des manifestations de notre corps, en les accueillant au lieu de les fuir, de les réprimer, de les étouffer par des réponses de tout type, nous permettons une libération de ces parties immergées et douloureuses.
C’est celà que propose l’EFT, une plongée en douceur, une écoute bienveillante de notre partie la plus intime. Rendre à l’océan, ses petites vagues, ses flux et reflux qui font sa nature et continuer à naviguer en sécurité, en restant le capitaine du navire.
Est ce que l’EFT est un outil dont peuvent se servir les enfants?
OUI, avec un grand OUI . Imaginons que toute une génération d’enfants apprennent à parler, à exprimer et à gérer leurs émotions d’enfants. Combien de douleurs, de souffrances seraient épargnées .
Nous nous rappelons bien de situations, de mots blessants, de petites phrases assassines, humiliantes qui sont restées gravés dans nos fibres. Je me souviens de cet instit qui me terrifiait, je me souviens de ces compagnes de classe qui se moquaient de ma petite taille….la liste serait longue, à des niveaux de souffrance différents mais présents en nous et chacun a sa propre liste .
Aujourd’hui, nous avons des outils en tant qu’adulte pour aller rechercher ces situations douloureuses que nous n’avions pu à l’époque exprimer, soit parce que « ça ne se disait pas », soit parce qu’il n’y avait aucune écoute autour de nous . Nous nous rendons vite compte que tous nos problèmes viennent de l’enfance, de cet enfant intérieur qui a tu, qui s’est tu, qui a tout enfoui bien profondément .
Alors, offrir à nos enfants, un outil magique qui va, en l’adaptant à leur niveau de compréhension, leur permettre d’exprimer, de décompresser et d’apprendre à gérer les émotions provoquées par toutes les situations délicates qu’ils rencontrent , OUI, c’est possible avec l’EFT.
Je reste à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire .N’hésitez pas …
Accueillir et se libérer
Ce sont des mots choisis en conscience qui définissent ma vision de la pratique et de l’accompagnement que je propose aux personnes qui choisissent de venir vers moi.
Pourquoi ACCUEILLIR ?
La démarche d’un travail personnel en EFT consiste en premier à laisser remonter les émotions, les ressentis qui causent souci.
L’accueil est ouverture, s’ouvrir à ce qui se présente. Ce n’est pas toujours la réponse que l’on donne à cette partie de soi qui souffre. On a plutôt tendance à choisir le contact en force, l’attitude « petit soldat » ou « wonder woman » et on enracine encore plus profondément ces déchets émotionnels jusqu’à ce que le corps ou le cœur manifeste son ras le bol, par la maladie, la dépression ou le mal-être permanent.
Accueillir est au contraire une réponse positive, aimante. Famille d’accueil, terre d’accueil. On ouvre les portes de son cœur, de sa maison, de son pays pour permettre le partage, l’écoute dans l’acceptation de ce qui se présente, sans a priori ni jugement, pour permettre à l’autre de se poser dans un espace sécurisé et bienveillant. Même si, à mon grand regret, certains exemples récents de l’actualité vont à l’encontre de cette définition de l’accueil.
C’est la même démarche qui est proposée en EFT. J’accueille avec tolérance, amour, une partie de moi qui souffre et je lui offre un espace pour exister. Car c’est cette place que je lui accorde qui lui permettra de remonter à la surface. Une démarche douce, bienveillante, j’accueille qui je suis, et je m’accepte tel(le) que je suis. Le « taping » offrant le petit plus de délier les nœuds énergétiques qui bloquent la fluidité de cette énergie vitale.
Se libérer
On comprendra que c’est par cet accueil que pourra s’effectuer la libération de ces émotions douloureuses.
Ce n’est pas de la magie ! C’est simplement une nouvelle façon de s’écouter, une nouvelle approche qui n’est certes pas la seule à apporter du bien-être, mais qui peut être un magnifique outil de travail personnel et d’évolution.
Ce ne serait pas plus facile de lâcher ça ?
Ah sur le papier, comme c’est facile à lire.
Et pourtant, combien de difficultés pour Lâcher, pour Lâcher prise avec notre passé.
On a du mal à sortir du schéma de plainte, de ressentiment, de victimisation. Parler du passé, le ressasser, s’en servir comme d’un bouclier, voici ce que l’on sait faire, comme si on voulait rester fidèle à une partie de soi, très lointaine, très profonde et surtout, la souffrance c’est le connu, ce sont les vêtements de base, alors ce n’est pas évident de se déshabiller pour enfiler de nouveaux habits.
Et pourtant, faites le compte de tous ces petits clins d’œil de la vie qui vous envoient des messages de bonheur, d’empathie, de bien- être. Des rencontres improbables, des textes qui nous interpellent, un livre que l’on choisit « par hasard », une chanson dont les paroles nous font vibrer.
Tellement de signes pour commencer à marcher sur une autre voie, celle de la paix, de la confiance.
Chacun a le choix, chacun va à son rythme. Lâcher ce gros fardeau demande aussi du courage, de la persévérance, de l’engagement. On doute tellement de notre capacité à changer nos habitudes comportementales…
C’est important de se dire que le vide que va générer le lâcher de ce gros fardeau sera rempli par de la douceur, de l’amour. On a tout à y gagner !
Avancer petit à petit, le cœur ouvert à ce qui se présente, avec une immense confiance et au présent. C’est ainsi que les fardeaux vont de moins en moins peser jusqu’à se diluer.
Comment pourrait-on définir cet état ?
Comme un mélange de sensations envahissantes, récurrentes, dont on ne connait pas toujours la cause. Un énervement intérieur qui brasse mille idées, des scénarios catastrophes, des monologues incessants avec soi-même et surtout un comportement fébrile, pas toujours perceptible de l’extérieur. Qui ne connait pas cet état ? Il peut répondre à des situations ponctuelles et durer quelques jours et également faire partie intégrante de nous et être constamment présent.
Comment vit-on avec cet état d’agitation permanent ?
En général, on choisit plutôt de le museler, de lui trouver des parades : se plonger dans l’hyperactivité, se perdre dans le sport à outrance, les addictions ou pire encore, le laisser filtrer comme la vapeur d’une cocotte minute, par vagues, par un comportement agressif, des énervements avec ses proches, les objets qui nous entourent ou alors sombrer dans une solitude et une mélancolie qui peuvent mener à la dépression … les exemples seraient nombreux.
Quelles réponses apporter ?
La première des réponses, c’est de considérer que la transformation ne viendra JAMAIS des autres, ni des événements à venir, mais de NOUS. Chacun est l’acteur et le metteur en scène de sa vie. On peut pleurer pendant des années sur une enfance brisée, sur des rencontres qui nous ont blessés, trahis, abandonnés, violentés, sur des choix malvenus ou des occasions perdues. Sans jugement aucun, car peu de personnes savent sortir naturellement du rôle de victime. C’est en fait le plus difficile à faire car il n’est pas toujours facile de comprendre que nous avons LA RESPONSABILITÉ de tous les événements de notre vie. C’est plus facile de penser que ce sont les autres qui sont les responsables de nos malheurs. Transformer cette perception des événements est un véritable électrochoc pour notre mental qui aura bien du mal à l’assimiler… Pensez, des années de cohabitation entre la douleur, ses bourreaux et notre place de victime…
Et on fait comment ?
Commencer avec beaucoup de patience, à comprendre que nous possédons en nous, cette merveilleuse capacité de transformer de l’intérieur, nos luttes intimes vers un apaisement et une sérénité, nécessaires à l’équilibre émotionnel. L’EFT est un outil précieux qui permet d’accueillir par la parole cette agitation, de cibler les émotions qui en découlent et d’effectuer un réel travail de déprogrammation de ces émotions pour atteindre l’apaisement.
La classe de maternelle …
Imaginons que nous ayons dans notre for intérieur une classe de 25 élèves de maternelle, tous agités et hurlants. Tous ont quelque chose à dire, mais comme ils ont l’impression et sans doute l’habitude de ne pas être écoutés, ils hurlent encore plus fort et se démènent dans un tourbillon incessant.
Il est temps de reprendre sa classe en mains, cependant ce n’est pas par une répression autoritaire que l’on fait taire des enfants agités. C’est en leur donnant la certitude que l’on va s’occuper de chacun d’entre eux, mais UN par UN et chacun à leur tour.
Et c’est ce travail là qui amènera l’apaisement. On reste maître du jeu et c’est nous qui décidons de nous poser, pour écouter chaque enfant à son tour, dans la plus grande des écoutes, celle qui fait silence et qui laisse le temps et la place de s’exprimer. On va écouter ses douleurs, ses larmes, ses peurs mais en toute sécurité pour lui, puisqu’il n’est plus abandonné à sa souffrance. C’est vrai avec tous les enfants du monde, pourquoi ne pas l’adopter pour nous ?
Envoyons ce message à nos enfants intérieurs. Laisserons-nous ces enfants continuer à se débattre ? Nous ferons du mieux que nous pourrons, sans doute en tâtonnant au départ, mais notre envie de bien faire portera ses fruits et c’est ainsi que l’on va apprendre petit à petit à vraiment s’aimer.